J’aime observer… ou plutôt: J’aime contempler et,
grâce à ma petite boîte d’aquarelle,
la contemplation débouche
sur une forme d’observation qui m’engage à rester sur place – la durée d’un travail à accomplir!…
L’aquarelle me fraye le chemin d’une expérience.
Grâce à elle j’imagine le monde
par le fait que je le vois au moment où je le vois
et, inversement, je vois le monde par le fait que je l’imagine
au moment où je l’imagine.
Cela motive:
Ce que je vois du monde, ce ne sont plus des choses:
Etourdies par les couleurs qui animent mon champs de vision,
les choses font place à des motifs, qui tantôt s’installent et s’imposent, tantôt vont et viennent.